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Comme entre le 17 et le 28 mars , Lili nous a resservi une bonne dizaine de fois son prestigieux papier où elle nous bourre le mou avec son analyse transactionnelle pratiquée par la Flêche des psychanalystes mondains et qu’à chaque version elle nous livre des détails sur sa biographie dont on a rien à foutre, je me suis amusé à en prendre un petit bout et à l’illustrer cette tranche de vie en piochant sur le web. Je sais, ça n’a rien à voire avec l’affaires Seznec mais que ce soit son mari qui s’est occupé de la composition d’un bouquin, traduit de l’américain n’a non plus rien à voire avec la dite affaire. Mais il se trouve que j’ai eu l’envie de m’amuser aux dépends de Majestic Lili. C’est tout.

La petite tranche de vie dont il s’agit, c’est quand elle a participé aux baptêmes des « produits nouveaux ». On voit tout à fait les mecs en bras de chemise et la clope au bec autour de la table en train de faire chauffer leurs neurones, boostés par la reine Psy 1ère de Neuilly pour accoucher des trucs comme vous allez en voire dans la suite.

Tout d’abord, comme on est dans le registre des Betty Boop et super-nanas, voyez cette pub pour Végétaline. Elle est bien la sœur de notre enquêtrice à la cuisse sexy mais propre.

Génial, hein !!!

Ensuite , il y a Banania. J’ai cru comprendre que chez Banania, il y a eu longtemps une attachée de Presse…mais peut-être que je me trompe. Aaahhh, Banania….ce super chocolat en poudre avec un bon nègre, bien nègre dans ses premières pubs.

Et Dash ! Fallait le faire quand même, un rouleau de papier peint en cadeau pour transformer le baril en élégant porte-parapluie. Il fallait bien une armée de psychanalysés pour une telle invention. Trois promotions de polytechniciens et centraliens réunis n’auraient jamais trouvé cela.

Vous l’avez senti, Lili ne plaisante pas , côté religieux. Et quand ils sont en brainstorming, nos cathos, ça donne ça :

Et puis, comme il y a parmi eux des grands maîtres de la Plume, des ceux qui constituent ces milieux intellectuels parisiens, on prend le risque de jouer avec les mots, de jouer sur les mots et il en sort le superbe « spormidable » du Loto Sportif

On peut aussi allier le sexy et le jeu de mot, genre calembour , bien gras, débordant de beaufitude, pour attirer la population qui gravite devant le zinc, le nez dans le pastis.

Comme on a aussi bossé dans la presse religieuse et enfantine, peut-être a-t-on participé à cette aimable réclame.

Ah oui, il ne faut pas oublier le côté mec, un tantinet macho de l’époque. Ces types qui faisaient frémir et glousser les secrétaires en chaleur à tous les étages. Ça sentait le tabac, le whisky, l’encre d’imprimerie , la sueur et le N° 5 de Chanel.

Oui, la pub, à cette époque, on voit bien que ça sortait de sacrés cerveaux. Et qu’une pléthore des plus grands psychanalystes les avait formatés dur pour en arriver à un tel niveau. Pensez donc, des gens aussi bien conditionnés….Moi, je leur tire mon chapeau. Ils auraient pu tout faire après. Et même qu’il y en a qui ont versé dans le journalisme culturel . Parce que vous savez, faire « Copie-Coller » pour trois à quatre papiers, et parfois plus, par jour, c’est du travail, un vrai travail. C’est pas comparable à ces pauvres loqueteux qui rédigent laborieusement un maximum de cinquante ligne. Eux, ce ne sont que jaloux, haineux et décérébrés.