Perseverare diabolicum

Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa,

Je n’ai pas vérifié les dates de publication des bouquins de Seznec, petit fils et de Langlois . J’ai inversé . Honte à moi ! Et ma crédibilité est à zero !

Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa.

Oui mais ça change quoi, cettte inversion ?

Rien , rien de rien.

Le portrait de Petitcolas reste le même.

Et tiens, les enfants, que je vous verse encore un truc que je pioche dans le site de Langlois :

Jusqu’à sa mort, avec l’aide de son beau-frère Emile Petitcolas, journaliste ne faisant pas mystère de son appartenance à la franc-maçonnerie, elle ne cessera d’enquêter et de saisir les autorités judiciaires pour faire réviser le procès de son mari. Réduite à faire des ménages à  ….

Oui,

Et c’est où qu’on trouve qu’il ne cache pas son appartenance ?

Si des personnes nous disent cent ans plus tard un machin qui a été cent ans plus tôt, c’est qu’ils s ‘appuient sur un document de cent ans plus tôt.

Alors, il me paraît légitime de demander à voir ce document.

Une preuve quoi….

Et dire que les tenues de la Loge des Amis de Sully se trouvent sur un site web ne me suffit toujours pas (surtout quand c’est moi qui ait révélé où on pouvait les trouver), alors que j’ai fouillé deux jours les archives de cette loge.

Recopier un article , en faisant disparaître l’original, pour y ajouter des détails qui sont comme des arguments à lui faire claquer son bec , à ce petit merdeux reste un procédé dont l’efficacité est encore légèrement douteuse.

Retenez bien, les enfants, qu’on n’évoque aucune de mes questions sur la réalité des relations entre les membres de cette même famille.

Par ailleurs, vous n’avez pas été sans remarquer que, depuis qu’il avait été pointé comme ayant besoin de repos , le principal « champion » du blog le plus documenté s’est fait d’une discrétion…Sauf que dans son blog à lui, il ne lâche pas le morceau sur un thème qui n’intéresse personne en dehors de quelqu’un qui veut pas dire son nom . Ah la la, ces histoires d’anonymat et de pseudo. C’est pas simple.

Enfin, il y a Madame Jourdan… (et là, je ne fais plus d’ironie) D’article en article, elle nous dit des vérités, des évidences et fait de la remise en ordre avec une tranquille assurance qui m’enchante de jour en jour. Vous savez bien mes enfants, que , dans nombre de détails nous différons mais c’est sans grande importance. C’est sûr, c’est à ergoter jusqu’à extinction des cordes vocales que cette affaire s’est perdue et en revenant à des idées simples , souvent à des notions basiques, qu’on se retrouve armé d’une logique enfin productive.

Alors , je le dis comme ça, dans un coin de ce billet, écoutez Madame Jourdan. Avec elle, on pourrait aller un peu plus loin.

En fin de bavardage, pour les amateurs de peinture, je ne savais pas que Strindberg avait été aussi un peintre. Je le mets aussitôt en bien proche voisin de Whistler. Ça c’est des types qui donnent tout de suite envie de recopier.

Strindberg , La Ville
Whistler, Nocturne en Noir et Or

9 commentaires sur « Perseverare diabolicum »

  1. Merci Skeptikos !
    Contrairement à ce qu’affirme l’autrice dont il est question ici je ne suis pas la commentatrice du dernier billet de Marc Du Riez. Son blog a le mérite de rendre accessible à tous l’ensemble des articles de presse de l’époque des faits. Et en lisant les différents papiers au sujet de Scherdin je suis de plus en plus convaincue que ce Charly là est bien D’Alton, alias Dalton comme Charly Dalton…150 Rue du Maine pour le Rendez-vous du 26 mai, 6,bd Malesherbes, poste restante N°3 pour le reste.
    Il me semble que vous aviez détecté un lien entre la Société générale et Vacquie.

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    1. Possible. Mais un Charly qui a lu l’annonce de l’Auto, qui aurait pu être publiée par Turrou. Je crois pour ma part que d’Alton a conseillé à Quéméneur d’utiliser cette « histoire » pour persuader Seznec à lui confier ses dollars. En plus des lettres de la chambre de commerce, il y a deux choses que Quéméneur fait sous les yeux de Seznec pour le persuader de la « réalité » de ce marché : la promesse d’achat de la cadillac de Lesneven et il confie la lettre de demande d’information auprès d’un garagiste ( à poster) à Marie Jeanne ( ? ) .

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      1. Les livraisons que nous devions faire, poursuit M. Seznec, comportaient des camions U.S.A. et des Cadillac. Il était entendu qu’un cautionnement de 10.000 francs devait être versé au moment de passer le marché. A cet effet, M. Quéméneur devait être présenté par Charly à l’un des personnages importants de l’affaire.
        La dépêche de Brest du 27/6/1923
        Il y a Charly qui est peut-être D’Alton et il y a cet américain plus important qui peut être Turrou.
        D’Alton a passé plusieurs années en Amérique du sud. Et lorsque Seznec met Marie-Jeanne sur la trace de Gherdi il précise que ce serait plutôt un sud sud-américain.

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      2. Je pense que le secrétaire qui a écrit la lettre du 25 mai à un garagiste serait plutôt Kerné. N’oublions pas que Kerné exploite le bois de Plourivo, qu’il connaît bien les frères Quemeneur. Ce projet de commerce de Cadillac n’était pas qu’un prétexte à financement d’un poste d’administrateur à la BPC. Il pouvait être un vrai projet de redéploiement commercial auquel Kerné a pu être associé. D’où ses propos peu amènes à l’égard du mandarin lorsqu’il a pris la mesure du fiasco. Bizarrement il était à Paris début juin et au Havre le 13. Je pense que lui aussi menait l’enquête sur la disparition de Quéméneur. Il a forcément été alerté par Louis Quéméneur lorsque Pierre n’est pas venu au mariage de sa nièce le 29 mai.

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  2. Je ne crois pas à la fable des tenants de la version Police style « Pierre Michel » ou de son affidé nogentoise, c’est comment son nom au fait?, désolé mais j’arrive pas à me rappeler, je l’ai oublié, (quelque part entr Houdan et Damas), quand Seznec entraine Pierre Quemener dans l’histoire de Cadillac, il y a trop d’éléments qui montrent le contraire. Par contre je ne crois pas qu’il faut voir Pierre Quemener qui trompe sciement Seznec. Son comportement, son enthousiasme pour l’affaire ressemble davantage au « pigeon » ferré qui entraine d’autres. Il a su faire pression sur son beau-frère pour qu’il lui avance l’argent qu’il lui doit, et cela ne s’est pas fait sur un unique coup de téléphone, quoi qu’en dise Maître Pouliquen, et probablement sur Seznec qui lui était redevable.

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    1. Vous avez raison d’évoquer l’acceptation « facile » de Pouliquen à la demande de son beau-frère. Il semble que Quéméneur ait dû lui fournir des explications convaincantes d’une part mais que d’autre part, Pouliquen n’avait pas les moyens de lui refuser bien qu’il engage fortement la trésorerie de son étude , même si c’est pour un temps très court, comme il le dit. Quéméneur lui aurait-il parlé, à mots couverts, de disposer rapidement de crédits importants ?( par une banque dont il aurait été directeur…) Quelles étaient les conditions du prêt consenti à Pouliquen pour acheter son étude et donc les modalités des remboursements. Quelles étaient à cette époque les règles concernant la disponibilité et l’usage des fonds notariaux ?
      En ce jour de Pentecôte, je compte beaucoup sur la venue du Saint-Esprit, encore un de la famille des colombidés, pour apporter ses lumières à tous.

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  3. Contrairement à ce que beaucoup feignent d’ignorer, Quemener comme Seznec n’étaient pas des inconnus sur le marché de l’automobile à Paris, on les connaissait plus ou moins de vu. Et si Maître Pouliquen a retourné les papiers de son beau-frère, ce n’était pas pour faire disparaître les reconnaissances de dettes qu’il avait contracté, ni subtiliser de l’argent, il n’y a pas besoin d’effeuiller tous les dosiers) mais de faire disparaître des documents. Dommage que la police ne s’est pas davantage intéréssé. Etait-ce lié à l’affaire, pas forcément, mais en tout cas Maître Pouliquen a ensuite beau jeu de raconter qu’il n’avait jamais entendu parler de cette histoire de vente de voitures, (à laquelle, je me pose la question, s’il avait peut être était « associé » de gré ou de force. Vu la difficulté financière où il a été mis, il fallait que P Quemener ait des arguments), comme de la vente de Plourivo, pour mieux accrediter la culpabilité de Seznec ou se dédouaner de l’histoire.
    Effectivement en ce jour de Pentecôte il n’est pas superflu d’en appeler à l’Esprit Saint, parce que Pigeon ou Colombe, connaissant certains chasseurs de tourterelles, il faut toujours se méfier d’un coups de fusil toujours possible, qui pourrait occire la vérité

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  4. Je pense que la famille était beaucoup plus au courant qu’elle ne le dit des affaires en cours de Quéméneur. Cela a transpiré dans la presse de l’époque. Il est question quelque part d’un déjeuner d’affaires révélé par la famille. Le ménage fait par la famille dans le bureau de Ker Abri avant la perquisition est bien regrettable et bien irréparable.

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